Le mal-être est par nature subjectif :  une simple difficulté passagère pour une personne peut constituer pour une autre un nœud de souffrance inextricable ou  chronique. 

 

Ce n'est que  l'individu lui même qui  peut évaluer  s'il ressent le besoin  d'aller consulter  un psychologue.  Chacun est seul juge en la matière.

 

En règle générale, on se décide à consulter lorsqu'on on a l'impression que quelque chose nous empêche de vivre sereinement et qu'il est possible de s'en dégager, sans y arriver par soi-même.

 

Ce peut être : 

 

- une difficulté relationnelle récurrente, 

 

- l'impression d'un mal-être diffus qui génère de l'anxiété, de la déprime,

 

- ou l'impression que quelque chose est bloquée en vous et vous empêche d'avancer, de vous épanouir,

 

- un symptôme précis tel qu'un TOC (trouble obsessionnel compulsif),

 

- ou trouble phobique

 

- un trouble du comportement alimentaire,

 

- une épreuve comme : un deuil, un divorce, une maladie grave, un traumatisme (agression, accident de la route, cambriolage...), du harcèlement professionnel, une perte d'emploi, une difficulté professionnelle ou scolaire etc.

 

Ces événements peuvent bien sûr être dépassés sans consultation chez un psychologue, mais parfois il peut être utile d'aller en parler avec un psy pour gagner du temps et se dégager plus vite des tourments, angoisses, doutes que l'épreuve  a pu faire naître ou révéler.

 

Autrement dit, qui fait quoi ? 

 

Les psychiatres : médecins de formation, ils ont suivi une spécialisation de 4 ans en psychiatrie. Ils peuvent prescrire des médicaments. C'est leur outil de travail de prédilection. Leurs honoraires sont remboursés partiellement par la CPAM et par les mutuelles. Dans l'imaginaire collectif, ils s'occupent des "fous", des malades psychiatriques sévères. Or, ils peuvent, bien évidemment, prendre en charge aussi des personnes en souffrance plus légère, des patients qui ne nécessitent pas un traitement médicamenteux. 

 

Les psychologues : possèdent un diplôme universitaires de psychologie (DESS / DEA/ Master 2 ou doctorat). Ils peuvent exercer dans différents secteurs : santé, justice, éducation, dans le secteur de l'insertion socio-professionnelle etc. Ils ne délivrent pas de médicaments. Leur outil de travail est la parole. Leurs consultations ne sont pas remboursées par la CPAM mais tendent à l'être de plus en plus par certaines mutuelles (quelques séances par an ou une partie des séances sans nombre limite). A voir avec votre mutuelle et le contrat souscrit. 

 

Les psychothérapeutes : ils peuvent être psychiatres ou psychologues par ailleurs ou n'avoir pas l'un de ces diplômes et s'être formés à une technique de prise en charge spécifique. les séances ne sont pas remboursées  par la CPAM. les outils utilisés sont divers et variés (Hypnose / PNL / Gesltalt thérapie / sophrologie etc...).

 

Les psychanalystes : n'importe qui peut se dire psychanalyste. Ce n'est pas un statut mais une orientation choisie par le thérapeute.  La plupart ont suivi une analyse personnelle d'au moins 7 ans et sont inscrits dans un Institut.  Leurs Séances ne sont pas remboursées par la CPAM non plus. Il s'agit d'une approche qui amène le patient à parler sans que celui-ci ne puisse voir le psychanalyste.  Ce dernier est plus dans l'écoute que dans l'échange car il considère que c'est au patient de se faire ses propres réponses et prises de conscience. Le psychologue est plus dans l'interaction active que le psychanalyste. 

 

Sachez aussi qu'il y a possibilité de consulter gratuitement un "psy" (psychologue ou psychiatre) en contactant un des Centre médico-psychologique de votre ville. Il y en a dans chaque ville.